Un peu d’histoire
LES HÔPITAUX AU MOYEN-AGE
Au moyen-âge, les hôpitaux étaient le lieu par excellence des œuvres de miséricorde. Assisté et bienfaiteur se situent dans une perspective de salut plutôt que de soin.
La date précise de fondation de l’hôpital de Saint-Pons est inconnue, mais il existe déjà au XIIIe siècle.
Son administration relève de religieux, puis est confiée, au XIVe siècle à des laïcs. Les hospitaliers qui se succèdent à sa tête, choisis par le bureau de l’hospice, sont de valeur inégale.
Pour autant, cela n’empêche pas la population d’être généreuse envers l’hospice, et de le faire bénéficier de larges aumônes et de riches legs.
LES HÔPITAUX A L’AGE CLASSIQUE
Il règne dans les hôpitaux sous l’ancien régime une atmosphère d’ordre moral. L’arrivée des religieuses assure dans les établissements hospitaliers le sérieux et la régularité des soins. A ce titre, elles préparent certainement la voie à la médicalisation.
Un des évènements majeurs dans l’histoire de Saint-Pons et de son hôpital est l’épiscopat de François de Montgaillard , disciple de Saint-Vincent-de-Paul, et qui met en pratique dans son diocèse les idées généreuses de charité et de dévouement de son maître. Il réforme l’administration de l’hôpital ; en 1694, le bureau de l’hospice fait appel aux religieuses de Saint-Vincent-de-Paul pour assurer le service des malades.
C’est alors, jusqu’à la révolution, une période de sage administration qui s’ouvre.
LA RÉVOLUTION
1789 et les années qui suivent constituent une immense période de troubles et de décadence pour les institutions charitables, à tel point que l’établissement n’a plus les moyens suffisant à l’accueil des pauvres malades.
Le Consulat et l’institution en l’an VIII des octrois municipaux rétablissent la situation de l’établissement.
Ainsi, dans les années 1830, le nombre de malades admis est annuellement de 230 à 260, pour une capacité de 36 lits.
Le personnel comprend 7 sœurs de charité, 2 médecins, un aumônier, un secrétaire, un receveur, un infirmier, une infirmière et une servante ; les salaires vont de 84 à 200 francs (par an). Les revenus de l’hôpital s’élèvent alors à 7500 francs.
L’HOPITAL A LA RUE DU BARRY
Durant toute la période allant du quinzième siècle à la fin des années 1970, l’hôpital se situe dans la rue du Barry.
A la fin des années 1970, l’hôpital s’installe dans le quartier Frescatis, dans des bâtiments modernes et adaptés à ses fonctions ; une maison de retraite est construite sur le même site.
Par la suite, un service de soins infirmiers à domicile de 25 places est créé.
En 1986, le centre d’asthmologie du Somail, ancien aérium de Bessières, est rattaché à l’établissement. En 1995, cette unité est fermée. Mais les crédits de fonctionnement sont conservés par l’hôpital, ce qui permet de créer en 1999 une nouvelle entité, en liaison fonctionnelle avec le Centre Hospitalier de Béziers, le Centre Spécialisé du Haut-Languedoc, destinée à accueillir des patients malades d’alcool en post cure.
En novembre 2000, l’hôpital devient propriétaire de la maison de retraite « La Châtaigneraie » à Olargues.